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Présentation du YI QUAN
L'appellation Yi Quan (prononcer I Chuan, litttéralement YI = intention,
QUAN = boxe) est récente, mais le style et les concepts ont plusieurs
milliers d'années d’existence.
L'histoire du YI QUAN se résume à peu d’écrits, la majeure
partie de son contenu s'est transmise oralement de maître à
disciple.
Dans les temps anciens, l'homme vivait en symbiose avec la nature et les
animaux. Il apprenait beaucoup d'eux, et sa vie était un combat
permanent pour se maintenir en bonne santé et survivre.
Les fondements du Yi quan sont issus de cette période, la filière
des grands maîtres a su en conserver l'essence. L' Homme a
en lui la capacité de construire sa vie et de se guérir, si
il utilise sa force vitale et son intuition.
Tout ce qui vit dans l'Univers est régi par des Lois. L'une d’elles
est le principe immuable YIN YANG qui se trouve dans toutes choses.
Il convient à l’homme de s'y conformer et de respecter ses règles.
LE JI BEN GONG, OSSATURE
DU YI QUAN
Le Zhan-Zhuang, le Shi Li, et le Mocabu constituent
en quelque sorte les bases du Yi Quan (JI BEN GONG).
Il s'agit d'une modification profonde de l'individu fondée sur
la théorie des contraires. Quelqu’un de trop mou se tonifiera,
quelqu’un de trop dur se détendra.
Ces trois principes d'entraînement sont basés sur le Yi.
C'est l'intention qui dirige le geste.
La pratique des exercices de base joue un rôle trés
bénéfique sur la santé et donc sur la longévité.
ZHAN ZHUANG
Le pratiquant de Yi Quan retourne à la terre à travers la
posture de l'Arbre (Zhan-Zhuang). Il va retrouver petit à petit
ses racines qui vont l'aider à s'élever vers la spiritualité,
la grandeur d'esprit et construire un corps qui pense. L'arbre connaît
la manière de s'élever et de vieillir en même temps.
Chaque jour il grandit un peu et personne ne peut le voir. C'est
un processus interne l'unifiant aux forces de l'Univers. De la Terre
et du Ciel, il capte le QI nécessaire à sa survie. L'interconnexion
entre le haut et le bas va donner à l'arbre toute sa force, et relier
l'extrémité des racines avec celles des branches. Un
arbre nous apprend à nous renforcer, à avoir des jambes solides
et un haut du corps souple. Il existe des postures pour se recharger,
pour se renforcer contre les maladies, d'autres pour améliorer la capacité
d'être vivant, jeune, alerte et rapide et de développer ainsi
une bonne aptitude au combat.
SHI LI et MOCABU
Une longue pratique du "non mouvement" (zhan zhuang ) qui est en réalité
le véritable mouvement intérieur sera ensuite associée
au mouvement extérieur afin d'inverser le processus YIN YANG.
C'est ainsi que l'on peut s'exercer à bouger avec divers éléments
- l'arbuste avec le vent
- l'eau avec le courant
- la tortue avec les vagues etc...
Un apprentissage du mouvement passe par des exercices lents, permettant
de TESTER différents types de forme, que l'on nomme SHI LI et MOCABU.
- SHI LI, exercices essentiellement sur le travail du haut du corps.
- MOCABU, exercices de déplacements.
LA DEUXIEME PHASE DU YI
QUAN
comporte 6 types d’entraînement qui s'adressent à des pratiquants
confirmés.
SHI SHENG OU ESSAYER LE SON
Cet exercice est difficile. Le son doit jaillir spontanément
des entrailles. Sans le qi nécessaire, c'est impossible.
ROU SHOU OU ACTION DE PETRIR
aussi appelé dans d’autres ARTS INTERNES le TUI SHOU
Le Rou Shou apprend à garder un équilibre constant, à
ne pas se laisser emporter par ses pulsions et à s'adapter à
son partenaire.
C'est aussi un exercice de coordination qui vise à développer
la sensibilité. A travers le toucher, deviner les intentions
de l'autre.
Cet exercice permet d'acquérir de nombreuses qualités comme
l'association et la dissociation. Ainsi en s’harmonisant avec le partenaire,
on peut trouver ses failles et le projeter au loin par Fali.
EMETTRE LA FORCE OU FALI
Les postures génèrent de la force. Elles permettent
de se recharger.
Une fois empli de cette énergie, il n'est pas difficile de la faire
sortir et de la projeter au loin.
Le Fali se révèle dans l'exécution de gestes vifs
et rapides.
DANSE DU YI QUAN OU YI QUAN WU
Le pratiquant de Yi Quan utilise des images pour permettre à son
esprit de rester en contact avec son corps. Pendant le déplacement,
il peut imaginer par exemple la présence d'ennemis ou d'animaux
dangereux autour de lui afin que, lors d’une situation réelle
délicate, il puisse réagir spontanément et être
aussi agile qu'un poisson dans l'eau.
APPLICATIONS SUR LA SANTE PHYSIQUE ET MENTALE
- YANGSHENG
est essentiellement axé sur l'entretien du PRINCIPE VITAL.
L’entraînement au combat est considéré comme "néfaste
pour la santé", l’adepte s'exerce aux 7 autres méthodes
ainsi qu’aux 4 manières de pratiquer le Yi Quan.
C’est à dire :
- SUR LE DOS
- ASSIS
- DEBOUT
- EN MARCHANT
- JIJI OU L'ART DU COMBAT
Certains Maîtres ont orienté leurs pratiques et leurs recherches
seulement sur celui-ci, d'autres uniquement sur la santé et d'autres
encoresur les deux. En ce qui concerne le combat, il existe 3 grandes
Ecoles qui reflètent les différentes manières de pratiquer
cet art
- L’école WANG XIANG ZHAI (nommée Yi Quan dans les années 1920 et appelée Da Cheng Quan (ta cheng chuan) en 1940, aujourd'hui les deux noms sont toujours utilisés) fameuse pour son Fali à travers les poussées, l’utilisation naturelle de la main et la volonté de rassembler le meilleur de la Boxe Chinoise. Dans sa méthode, Wang Xiang Zhai a mis l'accent sur les techniques de santé qui permettent d’avoir un corps interne fort (yi, chi, li) apte a l’apprentissage de l'art martial.
- l’école YAO ZONG XUN (Yi Quan et da cheng quan) a réalisé la synthèse du Yi Quan et de la Boxe anglaise en intégrant la fermeture des poings, les gants et le travail au sac. Elle a développé une nouvelle manière de pratiquer.
- L’école KENICHI SAWAI (Tai Ki Ken) a réalisé
la synthèse du Yi Quan (Da Cheng Quan à l'époque)
et du Budo (Arts Martiaux Traditionnels Japonais). Le TAI KI KEN rassemble
une partie des bases du YI QUAN en intégrant une méthode
adaptée aux différentes disciplines pratiquées à
l'époque au JAPON. Ce style est essentiellement axé
sur l'application au combat avec pour objectif un haut niveau de pratique
jusqu'à un âge avancé.
L'adepte recherche sa propre expression à travers les 9 méthodes du YI QUAN. On ne peut pas demander à un tigre de combattre comme un ours. Cette démarche constitue une des singularités du YI QUAN.
LES 9 METHODES DU YI QUAN forment un ensemble complet de travail de l'énergie
L'EVEIL
Toutes ces méthodes ne sauraient pas grand chose sans une réalisation
de soi. L'accumulation des connaissances acquises au fil de la pratique
de ces 9 méthodes et leur compréhension instinctive ont un
effet sur l'ouverture de l'esprit. Chaque partie étant importante,
le résultat est à la mesure des actions et non-actions passées,
présentes et futures. La fameuse explosion (fali) peut se
produire (ou pas) sur le plan spirituel ou physique. L'ultime accomplissement
est dans l'atteinte de l'éveil sur tous les plans.
Nous présentons aussi quelques exercices d'assouplissement et renforcement
du WU SHU
Divers exercices
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